Une sélection des plus grand succès de Michel Sardou à apprendre à jouer au piano

Auteur et interprète de talent, mais aussi comédien à ses heures, Michel Sardou s’impose comme l’un des artistes les plus emblématiques du répertoire musical français. Son immense carrière est jalonnée de chansons à succès, comme les incontournables En chantant, ou Les Lacs du Connemara. Malgré une personnalité forte et des prises de position engagées – parfois provocantes –, qui lui valent bon nombre de critiques, Michel Sardou conserve une formidable popularité auprès du grand public.

Les années 60-70 : Les débuts d’une forte tête

Michel Sardou naît le 26 janvier 1947 à Paris, dans une famille déjà bien engagée dans le monde du spectacle. Ses parents, Fernand et Jackie Sardou, sont des comédiens de renom. Le jeune Michel suit alors, très vite, les traces de ses illustres géniteurs. Dès les années 60, il arrête ses études et se tourne vers le théâtre. C’est dans le cours d’Yves Furet qu’il va rencontrer celui qui deviendra l’un de ses plus grands acolytes, Michel Fugain. Ensemble, les deux amis composent leurs premières chansons, et Michel Sardou signe rapidement chez Barclay, où il sort son premier 45 tours, Le Madras (1965). Si celui-ci passe inaperçu, le jeune artiste rebondit en pleine guerre du Vietnam avec une chanson engagée, Les Ricains (1967); censuré à l’époque, le titre contribue toutefois à faire connaître Michel Sardou au grand public. Mais sa personnalité provocante et son caractère bien trempé ont raison de sa relation avec sa maison de disques. Renvoyé de chez Barclay, il signe alors chez Tréma.

Les années qui suivent lancent définitivement la carrière du jeune artiste, en le propulsant en tête des classements. Avec Les Bals Populaires (1970), J’habite en France (1972), La maladie d’amour (1973), Les vieux mariés (1973), Une fille aux yeux clairs (1974), Le France (1975), ou encore Je vais t’aimer (1976), Michel Sardou se constitue en effet un répertoire de chansons à textes; des tubes qui révèlent sa forte personnalité mais diffusent aussi un message plus consensuel au grand public.

La période 75-90 : Une carrière faite de polémiques et de succès

En 1976, la polémique reprend le dessus sur la carrière d’un Michel Sardou coutumier du fait. Plusieurs titres engagés, J’accuse, Le temps des colonies ou encore Je suis pour, qui évoque clairement sa position sur la peine de mort, scandalisent l’opinion publique, à tel point que celle-ci se divise entre ses détracteurs – certains publient même un essai, « Faut-il brûler Sardou ? », en 1978 – et plusieurs comités de soutien à l’artiste.

Quelque peu échaudé par la polémique, Sardou entreprend alors de calmer les esprits, avec des chansons d’un autre genre, davantage tournées vers le répertoire amoureux. La Java de Broadway (1977), En chantant (1978), Je vole (1978) se convertissent en de véritables succès populaires. Sa carrière se poursuit ensuite avec des tubes aussi marquants que Être une femme (1980), Les Lacs du Connemara (1980), Je viens du Sud (1981) ou encore Putain de temps (1994). Chaque sortie d’album, chaque apparition, chaque tournée remporte un accueil triomphal auprès du public.

2013, ses adieux à la scène… musicale

En 1991, Michel Sardou remporte la Victoire de la Musique du Meilleur Interprète Masculin, puis en 1999, la Victoire de la Musique du plus grand nombre de spectateurs. D’autres albums à succès, comme Français (2001), Du Plaisir (2004, avec le titre La Rivière de notre Enfance), ou encore Être une Femme 2010 (2010), suivent.

À partir de 2013, Michel Sardou commence à essuyer quelques ennuis de santé, qui le poussent dans un premier temps à annuler plusieurs dates de tournée, puis à s’éloigner quelques années de la scène musicale afin de se consacrer au théâtre, ses premières amours. On le retrouve alors dans Si on recommençait (2014), Représailles d’Éric Assous (2015), ou N’écoutez pas Mesdames (2019). Le chanteur revient à l’été 2017, pour une dernière tournée en France, La Dernière Danse, qui se termine en avril 2018.